Pour cette association qui s’était mobillisée aux côtés des motards en 2014, cette situation est d’autant plus intolérable que le réseau « Réagir » indique que « l’infrastructure routière est impliquée dans 40% des accidents mortels« . Autrement dit : les conducteurs risquent leur vie (et celle de leurs passagers !) sur des routes de moins en moins entretenues, car le budget nécessaire est utilisé par les gouvernements pour barder les routes de dispostifs de traque toujours plus sophistiqués, abaissant au besoin la vitesse limite pour améliorer leur rentabilité.

  • MNC du 11 avril 2014 : La Ligue de défense des conducteurs s’allie aux motards contre la répression

Autre donnée édifiante : la répression routière causerait indirectement le licenciement de quelque « 75000 » conducteurs par an. « Tous les ans, 224 000 personnes se voient privées de leur liberté de circuler, et parmi elles un tiers perd son emploi« , assure la Ligue de défense des conducteurs qui a proposé un amendement anti-radars fin 2016 à l’Assemblée nationale avec l’aide du député de l’Essonne Franck Marlin. Cet amendement inédit a été « co-signé par 44 députés« , se réjouit cette association qui revendique 106 000 membres. 

Dernière donnée chiffrée « pour la route » : la Ligue de défense des conducteurs rappele qu’au Danemark, la vitesse a été relevée de 80 à 90 km/h et que les accidents ont diminué (oui, oui !) de « 20%« . Et pendant ce temps, la mortalité sur les routes de France grimpe depuis trois ans (+ 3,5% en 2014, + 2,3% en 2015 et + 0,2% en 2016) alors que les contrôles de vitesse se muliplient et que l’allure autorisée est abaissée dans de nombreux secteurs, y compris parfois sur des voies rapides…



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