Dans la nuit de ce samedi à dimanche, nous passerons à l’heure d’hiver. Une heure de jour en moins, une heure de sommeil en plus… Mais surtout : 47% d’augmentation des accidents de la route à cause du manque de luminosité. Pour l’association Vélo-Cité, ce qui est capital : c’est « voir et être vu ».
Mais pas seulement : une autre conséquence moins connue du changement d’heure est la hausse du nombre d’accidents. Principalement ceux impliquant des cyclistes et piétons, rendus moins visibles avec le manque de luminosité.
« En hiver, le problème se pose particulièrement puisque les heures de pointe ont lieu quand il fait nuit« , souligne Oriane Hommet, coordinatrice à l’association Vélo-Cité.
Les jours sont plus courts et l’éclairage public ne suffit pas à rendre les cyclistes et les piétons visibles.
Résultat, on rencense chaque année une augmentation de 47% des accidents corporels pour la seule tranche horaire 17h-19h, entre les mois d’octobre et de novembre.
Les recommandations
Pour s’en protéger, « il est impératif de se rendre plus visible lorsque la nuit commence à tomber », recommande Oriane Hommet. « Il faut voir et être vu. Le minimum, c’est avoir des réflecteurs de roues et des réflecteurs sur les pédales, bien indiquer ses changements de direction. »
« On peut éventuellement porter un gilet réflechissant. L’hiver, on a peut-être tendance à porter des vêtements de couleurs plus ternes qu’en été, on se fond plus dans les couleurs de la ville. On est moins visibles, il faut faire particulièrement attention. »
« Dans 60% des accidents impliquant une automobile et un cycliste ou piéton, le conducteur déclare ne pas avoir vu la personne« , indique la coordinatrice de l’association Vélo-Cité. D’où la nécessité d’accroître sa vigilence.
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